Arbres remarquables
Montgaillard -
« Près de l'église, se trouve un magnifique ormeau dont les branches ont été taillées
de l'intérieur, de manière à former une vaste corbeille, qui a servi de salle de
repas pour trente couverts, d'après des personnes dignes de foi vivant encore (1858),
qui ont assisté à ces festins aériens. » Société Académique des Hautes-
2009 : direction l'église. Un vieil arbre au sud de l'église pourrait correspondre, même si l'article du journal date de 150 ans. Pas de chance, ce n'est pas un ormeau.
On trouve quelques ormeaux autour de l'église, mais ils semblent bien jeunes.
Vue vers le nord et la plaine de Tarbes.
La vue depuis la place de l'église est en tout cas splendide.
« A Montgaillard, sur la route de Bagnères, indépendamment de la gare de marchandises
qui, comme nous l'avons déjà dit, a été renversée dans un fracas épouvantable et
projetée sur la voie ferrée, où se trouvait M. Bergaret, le sympathique chef de station
qui, fort heureusement, n'a pas été atteint, on nous signale la chute d'un énorme
chêne. Cet arbre était plus que centenaire, situé au milieu du village ; il a été
complètement déraciné et s'est abattu lourdement en travers de la route, ne causant
heureusement aucun dommage aux immeubles voisins. Il présidait magistralement à toutes
les fêtes champêtres et servait de dossier aux musiciens dont les airs variés donnaient
à la jeunesse une gaieté folâtre. Aussi c'est avec un certain sentiment de tristesse
que les habitants de Montgaillard ont vu disparaître le vieux chêne qui, au plus
fort de l'été, répandait autour de lui une ombre bienfaisante. » -
Il existait un autre arbre remarquable à Montgaillard : « Le chêne : c'est ainsi, de ce simple mot, qu'on désignait le magnifique arbre, plusieurs fois centenaire, situé au milieu du village, à l'ombre duquel on aimait deviser et folâtrer. Il n'est plus, le chêne de Montgaillard ; le vent l'a déraciné et couché sur la route le 22 février. » Le Semeur du 25 février 1915.
Le chêne
Le chêne avant d’être déraciné.
A noter aussi, cet article dans « La Nouvelle République » de février 2012.