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Arbres remarquables

Pujo

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Toujours dans le même livre de 1835, il est question d’un autre arbre : « On admire, dans un des jardins du pays, un pin tel que je n’en ai jamais vu : sa tige, droite, s’élève à une hauteur prodigieuse, et sa cime forme un dôme de verdure d’une grandeur extradordinaire et d’une rondeur parfaite ». Norbert Rosapelly a enquêté sur ce pin en 1914 : « Le 4 juin 1914, j’ai questionné, sur ce pin, un vieillard de mes amis. Justin Dutrouilh, né à Pujo en 1830, se souvient avoir vu un pin comme il n’en paraît pas à la maison Benquès-Lécussan : ce pin ombrageait un demi journal de terre. Il fut abattu par un ouragan qui ravagea le pays en janvier, avant 1848. Le bouquet de cet arbre produisit vingt-cinq chars de bois. Dutrouilh est décédé à Vic le 11 décembre 1917. Jean-François Bladé écrit, page 35 de sa géographie juive, albigeoise et calviniste de la Gascogne : « Un vieux calviniste de l’Agenais m’a dit savoir, par tradition, que durant la période des Eglises au désert, on désignait, en plantant un pin tout proche, les maisons où les protestants se réunissaient secrètement ou trouvaient asile. » Les habitants de Sarriac, Gensac, Hugues et Parabère, sont traités  de Huguenots dans les archives de Vic. De Hugues, quartier de Pujo, il ne reste que des murs à fleur de sol. Ce pin aurait-il été planté à cette époque ? ».

Troisième et dernier arbre dont il est question en 1835 dans « Souvenirs d’un voyage dans les Pyrénées » : « Pour aller de Pujo à Saint-Lézer, il faut traverser un bois planté de chênes séculaires, dont un surtout est remarquable par l’énormité de son tronc. La lisière orientale de ce bois est arrosée par un canal d’une eau claire comme le cristal et qui sert à l’irrigation des prairies et au mouvement des usines ».

Voici ce qu’on pouvait lire en 1835 dans « Souvenirs d’un voyage dans les Pyrénées » : « J’arrive à Pujo… un grand et bel orme décore la place : il fut planté à la naissance de notre bon Henri, et depuis il voit, à certains jours solennels, la jeunesse du lieu et des alentours se former à ses pieds en groupes joyeux. »

Arbres disparus

Le grand chêne du « Cami de la Gourgue » est impressionnant et assez remarquable pour qu’on le cite. Il se situe un peu à l'extérieur du village (voir plan du village ci-dessous). Il est pris dans le muret de clôture d'une propriété. Merci à Noëlle Désiré pour son signalement et l’envoi des photos.

Le grand chêne

En février 2019.