Voici ce qu’écrit Norbert Rosapelly en 1918 : « L’affichage des documents de procédure
avait lieu en 1800 à l’arbre de la Liberté (Procès-verbal d’affiche du 22 germinal
an VII). Il était situé probablement en terre-plein, devant la maison Lafforgue,
secrétari, car les anciens du village disent qu’un énorme et vieux chêne s’élevait
en cet endroit. ». Il précise aussi : « La promenade des marronniers, appelée Terrasse
dans une délibération du conseil municipal du 6 août 1849, daterait du XVIIème siècle.
« Si les marronniers sont encore debout, nous le devons à M. Le président Fourcade,
de Labarthe (château de Labarthe près de Vic) : ils avaient été vendu à vil prix
à un ébéniste de Vic, nommé Claverie, qui allait les abattre sans pitié lorsque M.
Fourcade intervint ; il désintéressa l’ébéniste et sut faire comprendre à la municipalité
qu’elle commettait un acte de vandalisme en laissant détruire une promenade qui,
par la beauté du site, fait l’admiration de tous les visiteurs étrangers et les délices
de la jeunesse du village. » (Saint-Lézer, son couvent et la ville d’Orre par P.
Roch). Le beauté d’une avenue consiste dans la régularité des arbres qui la forment,
leur alignement rigoureux, les flèches bien conduites. Le groupe de marronniers de
Saint-Lézer a été négligé. Les arbres n’ont pas été guidés : un élagage discret,
exécuté en temps convenable, leur ont donné plus d’élégance. Les pluies dont souffraient
quelques sujets ont été garnies de mortier. Ces soins attentifs prolongeraient l’existence
de ces beaux arbres. »