Arbres remarquables
Tarbes-
Nous n’avons pas le souvenir d’arbre remarquable disparu à Tarbes, à part peut-
Journal Les Pyrénées du 14 juin 1904 : « Il est certainement prudent d’avoir chez
soi, en vue d’indisposition toujours passible, de ce bon tilleul qui est si doux
au palais et si bon à l’estomac. C’est sans doute ce que se dirent M. et Mme ….,
de Tarbes, qui se mirent dans la journée d’hier à malmener les branches d’arbres
qui ornent l’une de nos promenades pour en recueillir les fleurs de tilleul. Mais
ces prévoyants époux avaient négligé de demander l’autorisation de procéder à cette
petite cueillette et, de plus,ils eurent le tort de casser plusieurs branches. Un
procès-
Journal Les Pyrénées du 26 juin 1907 : « La police a dérangé ce matin, vers 5 heures et demie, des amateurs de tisane qui, après être grimpés sur les tilleuls de la promenade du Pradeau, coupaient non seulement les bienfaisantes fleurs, mais encore les branches qui les portaient. A la vue des agents, ces personnages qui s’étaient levés bien tôt pour mal faire, se sont enfuis. »
La promenade du Pradeau
Le cours Reffye
Journal Les Pyrénées du 26 juin 1907 : « Deux jeunes enfants qui cueillaient du tilleul
sur les arbres du cours Reffye y ont mis tellement d’ardeur, qu’ils ont brisé des
branches assez fortes cependant. Le tilleul qu’ils avaient déjà cueilli a été saisi
et envoyé l’hôpital pour soigner des malades, et procès-
Voyons ce que rapporte Norbert Rosapelly dans son inventaire des arbres entre 1918 et 1920 :
« M.Gaston Balencie, qui a publié la sommaire description du païs et comté de Bigorre
par Guillaume Mauran en 1614, l’a enrichie de notes précieuses : il cite notamment
une mise en ferme « pour trois ans et moyennant la somme de 46 livres par an, la
feuille des mûriers qui étaient plantés autour des pièces de terre situées à Tarbes,
au chemin d’Azereix et à la Gespe, le 7 février 1639 (p.80-
« Pétronille, comtesse de Bigorre, fit don de la dîme et autres droits à elle appartenant
en la cité de Tarbes, « depuis l’ormeau qui estoit anciennement où maintenant est
le puis, entre la Carrère-
« Au XVe siècle, l’autorité temporelle des évêques « était limitée à l’Holmet (pour petit ormeau probablement) de la rue Longue » à l’est de la maison Clarac. »
« En 1825, un voyageur traversant Vic constate que l’ormeau, planté en signe de réjouissance
à la naissance d’Henri IV, est mort, mais que « Tarbes montre le sien, devenu énorme
et couvrant de son feuillage unique la petite place de Saint-
« Aux beaux jours du gouvernement provisoire, un arbre de la liberté, fort grand,
ma foi ! fut planté sur la place de la Portète ; malheureusement, ce jeune arbre,
destiné à perpétuer le souvenir de la 3e révolution, a eu le sort de toutes les choses
de ce monde, c’est-
« Le Maubourguet (aujourd’hui place Verdun) est une place de bon ton : c’est là que les élégantes de Tarbes viennent étudier leurs grâces et leur parure. De grands arbres le défendent en partie des ardeurs du soleil de l’été, et un canal qui passe à l’extrémité méridionale la rafraîchit continuellement. Souvenir d’un voyage dans les Pyrénées, en 1830. Les ormeaux qui formaient la promenade du Maubourguet étaient sur le déclin, ils ont été arrachés en 1883, et remplacés par des tilleuls. »
« Le chemin de l’ormeau de Laloubère, ainsi appelé de l’Ormeau prodigieux qui s’élevait
sur son passage depuis la naissance d’Henri IV, et que la foudre abattit, il y a
environ sept ans (en 1889), est quelquefois plus fréquenté que nos plus belles promenades.
Abadie, indicateur des Hautes-
« Sur la route de Tarbes au camp de Ger, à gauche avant d’arriver au pont de l’Echez se trouve une haie composée de platanes, étêtés à un mètre du sol. Cette haie forme une clôture impénétrable, grâce aux greffes naturelles des branches repliées, contournées, affectant les formes les plus variées, les plus bizarres : têtes de monstres, serpents gigantesques, gnomes grimaçants. »
Quelques coins arborés de Tarbes autrefois :
La promenade Maubourguet sur la place de Verdun.
La place aux bois.
L’avenue de la Marne.
La place Marcadieu.
La promenade de la Préfecture.
Devant la Mairie.
La place du Foirail.